Pic de Neige Cordier

Pic de neige Cordier en boucle par la Bréche de la Plate des Agneaux, et descente par le Col Emile Pic et le glacier de la plate des Agneaux, en partant du refuge de l'Alpe de Villard d'Arènes. 


Lever 4h du mat', pour un départ à 4h45. Il fait beau. En progression vers le col d'Arsine, le jour commence à se lever sur la Montagne des Agneaux. 

Le jour se lève sur la Montagne des Agneaux

Un fois le jour levé, belle vue sur la partie Ouest du PN des Ecrins. 

Apres une traversée assez ardue : pente à plus de 45°, en neige dure, et bien sur, j'avais pas mis mes couteaux... Donc une glissage et je me retrouve 200m plus bas . Et je ne me sentais pas de jouer l'équilibriste en plein milieu pour mettre mes couteaux. On arrive en vue du couloir menant à la Brèche de la Plate des Agneaux (on voit une cordée juste en dessous)

Arrivée au pied du couloir, on pose le sac pour remplacer les skis par les crampons, puis on attaque la remontée du couloir

 La remontée du couloir se passe pas trop mal, ca chauffe les cuisses et les mollets, faut dire qu'avec le sac, les skis, la corde sur le dos, on est assez chargés.

Arrivé en haut, on décide de continuer avec les crampons au pied jusqu'au début du glacier "sommital", que l'on voit sur la photo (qui monte vers la gauche)

Ia de la pente, une dizaine de cm de poudreuse, mais vu que la trace a été faite par le groupe avant nous, on progresse rapidement et facilement

 Arrivée juste sous le Niege Cordier, une vue par trop dégueu sur la Barre des Ecrins et le Glacier Blanc

 
De la, on attaque la descente par une traversée vers le col Emile Pic. On avait prévu de ne pas aller jusqu'au sommet, les 80 derniers mètres sont assez dur, et assez long. Un mixte d'escalade, de progression sur neige /glace. Du coup, pour ne pas perdre trop de temps, on s'est arrété juste en dessous.
Du col Émile Pic, on bifurque Nord sur le Glacier de la Plate des Agneaux. Et la, 30-40cm de poudreuse, qui date un peu, mais a ces altitudes, la neige se transforme assez lentement.
Il va sans dire que la descente a été un régal

Mais faut pas trop faire le con, ia quand même quelques barres et crevasses, que l'on vois difficilement. D’ailleurs, c'est pour ça qu'on a tous les baudriers.
Plus on descend, moins il y a de poudreuse, et ça laisse place a de la neige bien dure.
Sur la fin du glacier, il faut passer la rimaye (le "crux" de la descente), un passage à la descente a plus de 45°.
On rechausse les crampons, et c'est parti. La descente se passe moins bien que la remontée du couloir du matin. En cause, ba on vois pas où on met les pied
Du coup, pas trés rassuré, j'y vais lentement mais surement

 

Une fois le couloir descendu... Ba la partie la plus chiante: de ValFourche au refuge. C'est looooooong, tout plat, tout en soupe. Du coup, ça glisse pas, et faut remonter de 100m en portant pour arriver au refuge.
Mais putain, c'était bon!!
Et voila, la saison de ski est terminée pour l'année 2014!