Pour cette première sortie de 2019, vu les conditions de neige, ça sera alpinisme! Et ma première en tant qu'initiateur au CAF de Valence ;)
On part avec Théo en direction du Pic du Pin (plus exactement de la pointe 2197m), avec dans l'idée d'y monter par la face S, descendre par la face N, remonter la face NW, et descente par la face S.
On part de Prabert vers 9h du matin, avec tout le matos, plus les skis (ça facilitera l'approche et la descente). La montée vers le Pas de la Coche passe bien, la neige est béton... Pour l'enneigement, je m'attendais à pire, mais on voit quand même pas mal de cailloux.
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| Vers le Pas de la Coche, avec la pointe 2197 du Pic du Pin au centre. |
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| Au pas de la Coche, avec Chamechaude qui émerge des nuages au fond. |
Le temps est magnifique, on a la mer de nuages partout autour.
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| Ecrins tout au fond (avec la Roche de la Muzelle) |
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| Pointe du Sifflet et Grand Pic de Belledonne |
Finalement, les conditions ont l'air bonnes pour de l'alpinisme hivernal, les couloirs sont assez remplis, et la neige est bien dure (au moins en face N).
On arrive rapidement au pied de la face S de la pointe 2197m, on troque les skis / bâtons pour crampons / piolets.
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| Pointe 2197m |
On attaque la remontée d'une pente de neige, un peu raide, mais la neige est bien dure. Et les rochers et arbres qui dépassent offrent pas mal de possibilités de pose de points.
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| Théo dans la première longueur |
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| Sur fond de Grand Pic de Belledonne |
Après quelques ressauts en mixte ou en touffing (grimpe sur mottes d'herbes gelées), on débouche sur l'arête, que l'on suit jusqu'au Pas du Pin.
Arrivé un peu avant le Pas du Pin, on attaque la descente pour rejoindre le couloir de ski, toujours en neige bien dure. C'est raide, mais ça passe bien!
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| Arrivée juste avant le Pas du Pin |
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| Théo dans la descente |
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| Le haut du couloir |
On a commencé à descendre un peu avant le Pas du Pin car ça nous a évité une traversée exposée sous le rognon juste avant le Pas du Pin.
Au bas du couloir, on a traversé vers le sud pour rejoindre la facette NW et remonter sur la pointe 2197m. Là, le topo était un peu vague : en gros, ça passe partout... Du coup, on s'engage dans une pente de neige, on verra bien!
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| Itinéraire : on a pris celui le plus à droite, en passant plus sur la crête sur la droite de l'itinéraire (image CamptoCamp.org) |
La première partie est assez facile, juste une pente de neige, sauf un petit passage un peu merdique dans des bruyères...
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| Théo au milieu de la pente de neige, juste avant le passage merdique. |
On débouche sur une courte arête,
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| En arrivant sur l'arête. |
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| Toujours la mer de nuages. |
La suite devient plus mixte.
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| Fin de la pente de neige |
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| La partie rocheuse commence! |
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| La pente de neige vu du haut. |
On enchaîne les longueurs en corde tendue : on part en encordement plutôt long, le premier avance et pose les protections, le second suit en corde tendue. Quand le premier n'a plus de matos, il pose un relais, fait monter le second qui passe en tête.
C'est toujours du mixte, la neige brasse un peu plus, on est en milieu d'aprem, le soleil a un peu chauffé.
Finalement, on arrive au sommet de la pointe 2197, un peu claqués... C'était plus long que ce que à quoi je m'attendais.
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| Théo sur l'arête |
Le soleil commence à être bien bas, il est 16h passé, on ne traîne pas... Et les nuages sont entrain de remonter.
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| Vallon du Venetier |
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| Massif de l'Etendard (sur la gauche), et les Ecrins au fond à droite. |
On descend de la pointe 2197 par le premier couloir en face S, et on trace vers les skis.
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| Le haut du couloir |
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| Et voila, le soleil est couché... |
Une fois au ski, on range rapidement le matos, on engloutie le piknik, et on part à peaux de phoques vers le Pas de la Coche.
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| L'Etendard est encore au soleil |
Une fois les peaux enlevées, c'est la descente : neige béton, c'est pas du grand ski. Surtout qu'on est chargés et un peu fatigués.
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| Le Pas de la Coche. |
Une fois le pas de la Coche descendu, on retrouve le boarder cross de Prabert que l'on suit jusqu'à la voiture. Heureusement qu'il était là, avec le brouillard et la nuit qui arrivait, on a pas eu trop de mal à rester sur le bon itinéraire. On n'échappera pas au dernier quart d'heure à la frontale (même si on était à la voiture à 17h45, les nuits tombent vite).
